What causes frontotemporal dementia (FTD)?

Around 50% of FTD patients have a family history of the disease, suggesting a genetic cause. To date, more than 20 genes carrying mutations are associated with familial forms of FTD (TAU, Progranulin, VCP, CHMP2B, etc.), but a proportion of familial forms (around 15%) remain unexplained, with no mutations identified. In genetic forms, the clinical manifestations vary greatly from one patient to another, particularly in terms of the age of onset of the disease. The first symptoms may appear at an early age, before 40, or at a very advanced age, or may never appear at all, depending on the individuals carrying the same mutation.
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dft causes mécanismes biologiques

The cause of sporadic forms (with no family history) has not yet been identified.

Whatever the origin of fronto-temporal dementia, the regions of the brain affected are the same. In 60% of cases, neuronal death is due to an accumulation of protein in neurons in the frontal and temporal lobes. In some patients, this is due to an abnormal accumulation of the TAU protein, known as a “PICK body”, but aggregates of other mutated proteins can also be observed, with the same consequences.

More rarely, neurons degenerate without any specific brain damage.

In all cases of FTD, the symptoms are caused by atrophy of the frontal and temporal regions as a result of neuronal death specifically in these regions of the brain.

dft mecanisme biologique

The frontal regions are involved in the so-called “executive” functions, which include abilities as vast as planning, reasoning and decision-making. They are also important for controlling emotions and social behaviour. The temporal regions are essential for language and understanding words, and therefore have an influence on speech and writing.

To find out more about these brain regions, read the work of the “FRONTLAB: Functions and dysfunctions of frontal systems” team led by Prof Richard LEVY at the Institut du Cerveau:

https://institutducerveau-icm.org/fr/actualite/categoriser-monde-cles-se-trouve-lobe-temporal-droit-de-cerveau/

A L’Institut du Cerveau

La recherche de nouveaux gènes responsables de DFT fait partie des enjeux de la recherche sur ces pathologies. Une étude conduite le Dr Isabelle Le Ber (Équipe « Neurogénétique fondamentale et translationnelle » co-dirigée par le Pr Alexandra DURR et Giovanni STEVANIN) a permis d’identifier un nouveau gène, celui de l’ataxin2, impliqué dans les dégénérescences fronto-temporale. Cette découverte constitue une avancée pour le diagnostic de ces pathologies et pour le conseil génétique aux familles des patients.

https://institutducerveau-icm.org/fr/actualite/decouverte-dun-nouveau-gene-responsable-de-degenerescence-fronto-temporale/

Une étude conduite par l’équipe d’Isabelle Le Ber montre pour la première fois, l’influence de la génétique sur l’âge d’apparition de certaines formes familiales de démences fronto-temporales. L’identification précise des facteurs génétiques devrait, à terme, permettre de mieux prédire l’âge de début de la maladie chez une personne à risque ce qui aura un impact direct pour le conseil génétique et la prise en charge des patients.

https://institutducerveau-icm.org/fr/actualite/impact-facteurs-genetiques-lage-de-debut-symptomes-formes-familiales-de-dft/

 

Les dégénérescences fronto-temporales (DFT) et la sclérose latérale amyotrophique (SLA) sont des maladies neurodégénératives pouvant avoir une cause génétique commune, dont la plus fréquente est une mutation du gène c9orf72. Certains développements précliniques ciblant ce gène offrent des perspectives thérapeutiques encourageantes. Afin de pouvoir tester l’efficacité de ces thérapeutiques potentielles, l’identification de marqueurs pour détecter l’apparition des lésions au stade précoce et suivre l’évolution de la maladie est indispensable.

A l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, AP-HP, la cohorte PREVDEMALS regroupe 80 personnes asymptomatiques porteuses de la mutation c9orf72, donc à risque de développer une DFT ou une SLA dans quelques années. Ces personnes ont été suivies pendant 36 mois (analyses neuropsychologiques, structurelles et micro-structurelles de la substance blanche du cerveau, du métabolisme cérébral, examens biologiques et cliniques) afin d’identifier des marqueurs de pronostic de l’apparition de la maladie au stade asymptomatique.

Des études menées sur cette cohorte par plusieurs équipes de l’Institut, ont déjà montré des altérations très précoces des fonctions cérébrales, et de la structure du cerveau avant l’apparition des symptômes chez des personnes à risque car porteuses de la mutation.

https://institutducerveau-icm.org/fr/actualite/identification-de-marqueurs-precoces-de-maladies-neurodegeneratives-chez-personnes-a-risque/

https://institutducerveau-icm.org/fr/actualite/troubles-cognitifs-dft-sla/

https://institutducerveau-icm.org/fr/actualite/nouveau-biomarqueur-precoce-chez-personnes-a-risque-de-developper-dftsla/