Il n’existe pas un seul gène de la bipolarité, mais probablement de très nombreux gènes, tous associés à une très faible augmentation du risque. On sait en revanche qu’au total l’héritabilité (c’est-à-dire la part de risque lié aux facteurs génétiques) est importante, probablement entre 60 et 85 %.
Le fait d’avoir des apparentés atteints de trouble bipolaire augmente le risque de développer soi-même la maladie de façon importante (jusqu’à 10 fois plus en cas d’apparentés au premier degré).
Lorsque nous rencontrons un patient, la question d’un trouble bipolaire dans la famille ou de cas de suicide est donc systématique. Il existe également des facteurs environnementaux, mais aussi épigénétiques, c’est-à-dire des facteurs environnementaux qui vont modifier l’expression de certains gènes.