D’un point de vue biologique, on observe des dysfonctionnements de la transmission d’information entre les neurones dus à un déficit en neurotransmetteurs, molécule qui permettent la transmission de l’influx nerveux entre deux neurones et qui sont libérés dans la synapse.
Le déficit le plus important observé chez 90% des patients concerne la dopamine et ses récepteurs dans la substance noire. Chez environ 40% des patients une diminution de l’effet de l’acetylcholine, un autre neurotransmetteur est observé en particulier dans les ganglions de la base, le pallidum et le tronc cérébral.
À l’Institut du Cerveau
Le Dr Isabelle LEBER, neurologue, Coordinatrice du centre de référence des Paralysies Supranucléaires Progressives de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière et chercheuse dans l’équipe d’Alexandra DURR et de Giovanni STEVANIN cherche à identifier des causes et à mieux comprendre les mécanismes de la maladie.