Ingénieur(e) d’étude en biologie cellulaire et génétique (H/F) – 12 mois

Poste à pourvoir : Dès que possible
Type de contrat : Contrat à durée déterminée
Domaine d'activité : Equipes scientifiques
Type d'annonce : ICM

POSTE

 

Le(a) candidat(e) rejoindra une équipe renommée à l’échelle nationale et internationale dans le domaine de la maladie de Parkinson. La personne recrutée passera la majeure partie de son temps dans les installations dédiées aux nématodes, tout en utilisant diverses plateformes technologiques telles que l’imagerie cellulaire, la bactériologie et l’histologie.
La maladie de Parkinson (MP) est un trouble neurodégénératif chronique qui affecte le système nerveux central.
Brièvement, cette neuropathologie se caractérise par un dysfonctionnement et des pertes de neurones dopaminergiques dans la substantia nigra. Ces processus entraînent une réduction importante de la production de dopamine dans le cerveau et se traduisent par des tremblements au repos, une raideur musculaire, de la bradykinésie, une perte d’équilibre et des difficultés à coordonner les mouvements chez les patients atteints. Parmi les formes familiales de la MP, il existe actuellement environ une trentaine de gènes associés à la transmission monogénique autosomique récessive ou dominante de la maladie, et près d’une centaine de variants de susceptibilité génétique ont été identifiés.

 

MISSIONS PRINCIPALES

 

L’objectif principal de la personne recrutée pour cette étude sera de développer des modèles expérimentaux chez le nématode C. elegans afin de valider certains gènes candidats associés à la maladie de Parkinson et ayant des orthologues chez le nématode, obtenus par séquençage d’exome. Les nouveaux gènes présélectionnés ont été préalablement  identifiés à partir d’une large cohorte de patients atteints de la maladie de Parkinson recrutés par 25 Centres d’Experts en Parkinson répartis dans toute la France et les pays méditerranéens.

Le candidat ou la candidate recruté(e) contribuera à l’évaluation in vivo des gènes d’intérêt chez C. elegans en utilisant diverses approches expérimentales, notamment :
– Des criblages de gènes à travers des méthodes d’invalidation génétique (utilisation de mutants, interférence par ARN, création de lignées transgéniques, etc…
– Des tests neuro-fonctionnels spécifiques
– Des évaluations des morphologies neuronales
– Des études des voies cellulaires et des protéines associées à ces gènes.
En plus de ses responsabilités principales, le candidat ou la candidate aura la possibilité de s’impliquer dans d’autres projets connexes en fonction de sa curiosité et de son enthousiasme.

Le(a) candidat(e) travaillera en étroite collaboration avec l’équipe « Maladies d’Alzheimer et à Prion », dirigée par M.C. Potier et S. Haïk et l’équipe de « Physiopathologie moléculaire de la maladie de Parkinson » (Corti-Corvol), rattachée au Dr Suzanne Lesage. Cette collaboration sera supervisée par le Dr Nicolas Bizat, un expert dans l’utilisation de ce modèle.

 

 

PROFIL

 

SAVOIR-FAIRE :

Expérience professionnelle acquise
– Une expérience acquise dans l’utilisation de C. elegans et/ou de modèles (Drosophile, poisson-zèbre…) au niveau de la biologie cellulaire, génétique et biochimique.
– Connaissances approfondies en immunomarquages, microscopie et vidéo-microscopie.
– Expérience d’études d’expression et/ou de répressions de gènes.
– Connaissances de base en biologie moléculaire (PCR, RT-qPCR).
– Analyses informatiques d’images et de vidéos acquise sur des neurones.

Type et niveau de responsabilités exercées
Le(a) candidat(e) travaillera en autonomie sur le modèle C. elegans, renforçant de nouveaux axes méthodologiques pour des études qui lui seront associées au sein de l’institut. Le(a) candidat(e) aura en particulier la charge du développement et du maintien de lignées transgéniques.

 

SAVOIR :
• BAC+5, Master ou équivalent avec une solide expertise en biologie cellulaire et/ou du nématode C. elegans ou bien avec une importante motivation pour apprendre à maitriser le modèle.
• Pratique de l’anglais (Scientifique) souhaitable.
• Maîtrise des outils informatiques : Office, outils informatiques liés à la microscopie, traitement d’images, notions en biostatistiques.

 

SAVOIR-ETRE :
• Capacité à travailler de manière autonome
• Faire preuve d’une rigueur scientifique
• Aisance relationnelle