L’art pour dire la maladie : la nouvelle campagne de sensibilisation au legs de l’Institut du Cerveau

Soutien Mis en ligne le 25 mars 2024
Evolution des autoportraits de William Utermohlen

William Utermohlen (1933-2007) : Autoportrait (1967), Conté, charbon et crayon, Autoportrait à la chemise rouge (1996), techniques mixtes sur papier, Tête effacée (2000), crayon sur papier, avec l’autorisation de Chris Boïcos Fine Arts, Paris, avec le soutien de Bridgeman Images.

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En avril, l’Institut du Cerveau lance une nouvelle campagne de sensibilisation au legs pour soutenir la recherche sur les maladies neurodégénératives qui sont aujourd’hui encore incurables. Inspirée par le travail de l’artiste américain William Utermohlen, cette campagne rappelle que faire un legs à la recherche sur le cerveau, c’est laisser un héritage qui contribuera à prévenir, soigner et guérir ces maladies et à changer le cours de l’histoire.

L’art comme témoignage universel de l’évolution de la maladie

En réalisant son autoportrait au fur et à mesure de la progression de la maladie, l’artiste américain William Utermohlen nous a transmis un héritage artistique saisissant, que l’Institut du Cerveau a souhaité mettre en lumière pour sa nouvelle campagne de sensibilisation aux legs.

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Mieux que des mots, ce témoignage nous dit la nécessité de se mobiliser pour laisser son propre héritage afin de répondre aux espoirs de millions de malades dans le monde et de leurs proches. Une personne sur 8 sera en effet touchée par une maladie du cerveau au cours de sa vie : Alzheimer, Parkinson, sclérose en plaques, épilepsie, AVC, tumeurs cérébrales, SLA, dépression

Il s’agit de maladies invalidantes pour lesquelles il n’existe le plus souvent pas encore de traitements efficaces. C’est pourquoi, à l’Institut du Cerveau, 900 chercheurs, médecins, ingénieurs et experts en neurosciences se mobilisent. À leurs côtés, les donateurs et les testateurs jouent un rôle essentiel dans ce combat.

 Faire un legs à l’Institut du Cerveau ou désigner l’Institut bénéficiaire d’un contrat d’assurance-vie, c’est laisser un héritage qui contribuera à financer des programmes de recherche innovants, doter l’Institut d’équipements de très haute technologie, lui permettre de recruter des équipes de chercheurs sur des critères d’excellence, et ainsi accélérer les grandes découvertes de demain.

 

On peut mettre une vie à trouver qui l’on est et seulement quelques années pour l’oublier.

 

William Utermohlen : le témoignage d’un artiste

 

William Utermohlen est un peintre figuratif américain connu pour son travail relatant la relation entre son art et la maladie d’Alzheimer dont il déclare les premiers symptômes en 1991. Sa femme Patricia commence à remarquer certains changements chez son mari : des problèmes pour boutonner sa chemise, pour gérer l’argent, une perte d’agilité avec l’écriture… Quatre ans plus tard, alors que William a 65 ans, on lui diagnostique la maladie d’Alzheimer.

Après le diagnostic de sa maladie, la production artistique de William Utermohlen se concentre sur la réalisation d’autoportraits qui témoignent tout à la fois de la modification des perceptions de l’artiste à mesure que la maladie progresse, que de la perte de la maitrise technique.

 

« Il faut aborder ça de manière positive et se lancer à fond… Il ne s’agit pas de se défendre, on ne peut pas le faire. Mais je voulais comprendre ce qui m’arrivait de la seule manière possible pour moi », William Utermohlen, entretien avec Margaret Discroll (2001).
Portraits Utermohlen

William Utermohlen (1933-2007), Autoportrait huile sur carton, Autorportrait avec scie, Autoportrait (avec chevalet), Head (30 août 2000). Avec l’autorisation de Chris Boïcos Fine Arts, Paris et avec le soutien de Bridgeman Images

Selon la femme de William Untermohlen, professeur d’histoire de l’art, « alors que William avait une technique précise, presque scientifique, son style s’altère et se rapproche de l’expressionnisme abstrait. Petit à petit, les lignes se tordent, les aplats de couleurs se font plus crus et le visage peint se déforme. Dans ces images, nous voyons avec une intensité déchirante les efforts de William pour expliquer son soi altéré, ses peurs et son chagrin ».

Il arrête de peindre en 2000 et meurt en 2007. Sa femme dira lors du décès de son mari que pour elle, ce n’était plus lui à ce moment-là.

Ce travail artistique de William Utermohlen aide à comprendre l’évolution de la maladie d’Alzheimer et la nécessité de faire progresser la recherche et la médecine. Afin que, demain, aucune femme ou aucun homme ne disparaisse plus de son vivant.

Aux côtés des dons, les legs représentent une ressource essentielle pour l’Institut du Cerveau, lui permettant de pérenniser ses recherches.

Comment léguer à l’Institut du Cerveau ?

En tant que fondation reconnue d’utilité publique, l’Institut du Cerveau bénéficie d’une exonération totale des droits de succession sur les legs qui lui sont transmis.  Le legs est donc un moyen très efficace de soutenir les travaux de nos chercheurs.

Le legs peut porter sur l’ensemble de vos biens (legs universel) ou se limiter à une somme d’argent, à un bien immobilier, etc. (legs particulier).

Léguer passe par un testament qui peut être écrit de votre main ou rédigé par un notaire.

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Vous avez une question ?

Contactez Carole CLEMENT, Responsable des legs, donations et assurances-vie et des relations avec les testateurs au  01 57 27 41 41 ou carole.clement@icm-institute.org

Pour en savoir plus : legs.institutducerveau.fr