Équipe Scientifiques

Page précédente Judith GENDRON Doctorante Equipe "Biotechnologie et biothérapie" (Bio-Modeling in Neurodegenerative Diseases)

Biographie

Judith Gendron est doctorante dans l’équipe de « Biotechnologie et Biothérapie » à l’ICM. Après une licence en « Sciences et technologies » à l’Université Pierre et Marie Curie, Paris VI (UPMC), elle obtint un Master I & II en « Molécules et Cibles Thérapeutiques » en co-tutelle avec l’UPMC et le Muséum National d’Histoire Naturelle. Lors de son master, elle travailla à l’Institut Pasteur sur la modélisation d’une pathologie neurodégénérative en générant des cellules souches pluripotentes induites humaines (hiPSC) à partir de fibroblastes de patients et en les différenciant en cellules neurales. C’est en 2013 qu’elle intégra l'équipe de Philippe Ravassard à l'ICM, pour travailler au départ sur la dynamique d’expression des longs ARN non codants modulée (i) lors du développement des neurones sérotoninergiques et (ii) lors de la gestation, dans les cellules bêta du pancréas (en réponse au besoin de régulation de l’homéostasie glucidique de la mère). Ces travaux préliminaires l’ont amené sur la nouvelle thématique de son sujet de thèse explicitée ci-dessous.  

Travaux de recherche

Reçue au concours de l’Ecole Doctorale « Cerveau, Cognition et Comportement », elle a obtenu un contrat de financement sur 3 ans pour réaliser son doctorat à l’ICM, dans l’équipe de « Biotechnologie et Biothérapie ». En parallèle, elle travaille au Bureau des Financements Européen (1/5 de son temps). Judith étudie le transcriptome et les éléments non-codants du génome des neurones dopaminergiques et sérotoninergiques. Elle s’intéresse en particulier aux régions ouvertes et actives de la chromatine et aux répertoires des longs ARN non-codants, utilisant l’ATAC-sequencing et le RNA-Sequencing. Elle étudie aussi la contribution potentielle des éléments non-codants identifiés dans les neurones dopaminergiques à la maladie de Parkinson. Ces travaux sont réalisés sur des neurones dopaminergiques et sérotoninergiques murins et des neurones dopaminergiques humains différenciés à partir d’iPSC. Ce projet est soutenu financièrement par la Fondation Edmond J. Safra et la Fondation pour la Recherche Médicale.