Exploration cellulaire

Les plateformes de l’ICM permettent d’apporter un soutien scientifique aux chercheurs à tous les stades de leurs projets : de la molécule à l’individu. Ces plateformes sont rassemblées en six groupes thématiques, appelés des silos.
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Les chercheurs de l’Institut du Cerveau – ICM travaillent à différentes échelles : de la molécule (ADN, protéines…) à l’individu, en passant par la cellule qui, de par sa taille, est à mi-chemin entre ces deux extrêmes. Dans le cerveau et son prolongement la moelle épinière, plusieurs types cellulaires coexistent :

  • Le neurone, l’élément moteur du fonctionnement du tissu nerveux, assure le premier rôle dans la transmission de l’information par une mise en jeu successive de mécanismes électriques et chimiques. Les neurones forment un réseau incroyablement complexe et dense. Chaque neurone est constitué d’un corps cellulaire (incluant le noyau contenant l’ADN), d’un axone qui transmet l’information et de dendrites qui la reçoivent.
  • Les cellules gliales, plus nombreuses ont des fonctions spécialisées. On distingue:
    – Les cellules microgliales qui jouent le rôle de sentinelles et préservent l’intégrité des neurones vis-à-vis de différents types d’agressions.
    – Les astrocytes qui assurent une fonction de soutien, de protection et de nutrition.
    – Les oligodendrocytes qui fabriquent la gaine de myéline, enveloppe qui isole les axones de certains neurones et favorise ainsi la propagation de l’influx nerveux.

Les recherches des chercheurs de l’Institut du Cerveau – ICM nécessitent la mise en place de cultures de cellules, plus faciles à manipuler lorsqu’on veut reproduire de manière simplifiée, les mécanismes des pathologies nerveuses. Ces travaux requièrent d’enregistrer l’activité des cellules neuronales pour évaluer de possibles anomalies de transmission du signal électrique, de manipuler des cellules « souches » pour produire d’authentiques cellules nerveuses ou gliales et aussi d’analyser le dysfonctionnement cellulaire pathologique par des techniques de microscopie de fluorescence quantitatives. Depuis récemment, ce type d’analyse peut se faire au sein de l’Institut du Cerveau – ICM sur cellules vivantes, grâce à des microscopes robotisés.

Lorsque l’on s’intéresse au fonctionnement ou au dysfonctionnement du cerveau dans sa globalité, des techniques d’histologie sur coupes de tissus permettent d’évaluer l’intégrité des populations de neurones et de cellules gliales, au sein de différentes régions cérébrales. Pour qu’elles soient totalement efficaces, ces techniques nécessitent, au préalable, un marquage des cellules d’intérêt grâce à des anticorps ou à des colorations spécifiques.

Responsable scientifique : P. Michel.
Responsable opérationnel : L. Strehl.