Les tests Alzheimer en cliniques
Ils regroupent des tests cognitifs effectués par le neurologue et le neuropsychologue qui permettent d’évaluer la mémoire, le langage, la motricité ou encore l’attention.
Les tests Alzheimer en paracliniques
Le test de la maladie d’Alzheimer en paraclinique s’appuie sur les techniques de l’imagerie cérébrale et sur des analyses biologiques et doivent être cumulés et concordants pour un diagnostic certain. Il s’agit de :
- L’IRM (Imagerie par Résonnance Magnétique) qui permet de visualiser une perte de volume de l’hippocampe, région cérébrale de la mémoire ;
- La TEP (Tomographie par Émission de Positrons) qui permet de visualiser le métabolisme cérébral au cours de la maladie ;
- L’analyse du LCR (Liquide Céphalo-Rachidien) qui circule autour du cerveau et dans le canal central de la moelle épinière et qui est obtenu par ponction lombaire. Les variations de concentration de deux molécules dosées dans ce liquide, la protéine amyloïde et la protéine tau sont caractéristiques de la maladie d’Alzheimer.
Ces examens ne sont pas réalisés automatiquement chez toutes les personnes qui se plaignent de leur mémoire, il faut d’abord identifier des facteurs de risques de développer la maladie d’Alzheimer, en particulier l’âge qui est un facteur très important. Il est en effet très rare de développer une maladie d’Alzheimer avant 60 ans.
Le diagnostic précoce, au cœur des recherches de l’Institut du Cerveau – ICM
Il est essentiel de diagnostiquer au plus tôt la maladie d’Alzheimer afin de proposer un traitement très précoce aux patients. Cependant, actuellement il n’existe pas d’outil qui soit simple d’utilisation pour diagnostiquer la maladie d’Alzheimer à la phase préclinique, c’est-à-dire avant la survenue des premiers symptômes. Les équipes de l’Institut du Cerveau – ICM sont investies dans la recherche de marqueurs diagnostiques précoces et la mise au point d’outils diagnostiques.
Dans une étude publiée dans la revue Brain, Sinead Gaubert, neurologue et chercheuse à l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (CNRS/Inserm/Sorbonne Université) à l’hôpital Pitié-Salpêtrière, Federico Raimondo (Université de Liège/Sorbonne Université) et Stéphane Epelbaum, neurologue et chercheur à l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (CNRS/Inserm/Sorbonne Université), ont mis en évidence grâce à l’électroencéphalographie (EEG) des modifications électriques cérébrales précoces chez des sujets à la phase préclinique de la maladie d’Alzheimer, dans la cohorte INSIGHT-preAD suivie à l’institut de la mémoire et de la maladie d’Alzheimer par l’équipe de recherche clinique du Pr Bruno Dubois. Ces résultats extrêmement prometteurs laissent à penser que l’EEG pourrait être utilisé dans les années à venir pour dépister précocement la maladie d’Alzheimer au stade préclinique.
Plus de détails : https://institutducerveau-icm.org/fr/actualite/diagnostiquer-maladie-dalzheimer-a-phase-preclinique-grace-a-lelectroencephalographie/