L'évolution de la maladie d'Alzheimer

Maladie d'Alzheimer

Maladie d'Alzheimer

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Un enjeu majeur

Il n’existe aujourd’hui pas de traitement efficace pour enrayer l’avancée de la maladie d’Alzheimer ou la guérir. Les connaissances sur ses mécanismes sont encore très partielles. Nous savons que des biomarqueurs peuvent permettre d’identifier la maladie avant l’apparition des premiers signes cliniques, grâce par exemple à des potentiels marqueurs sanguins récemment identifiés, mais le diagnostic précoce d’Alzheimer reste difficile pour les praticiens. Et lorsque les symptômes se manifestent, les patients sont atteints depuis plusieurs années, il est souvent trop tard pour agir efficacement et contrer l’évolution d’Alzheimer. La recherche sur la maladie d’Alzheimer et sa phase amont sont donc indispensables, de façon à intervenir aussi tôt que possible, et être en mesure de développer de nouveaux traitements.

 

Des modèles numériques de l’évolution de la maladie d’Alzheimer

À travers le projet Dynamo (DYNAmic MOdels), les équipes de l’Institut du Cerveau – ICM cherchent à créer un modèle numérique de l’évolution du cerveau au cours de la maladie d’Alzheimer, avec l’ambition d’obtenir à terme un outil de médecine prédictive de précision. Ce projet repose sur la capacité de l’Institut à collecter et exploiter des données issues d’un grand nombre de personnes atteintes de maladie d’Alzheimer ou à risque de la développer. L’objectif final consiste à mettre à la disposition des médecins, un outil informatique d’intelligence artificielle capable de diagnostiquer au plus tôt la maladie et de proposer un pronostic d’évolution personnalisé pour chaque patient.

 

Une révolution technologique dans le domaine de la santé

Le modèle Dynamo s’inscrit dans le cadre du développement de la neuroinformatique, qui pourrait mener dans les prochaines années à une véritable révolution technologique dans le domaine de la santé. Les plateformes de bio-informatique et les équipes technologiques de l’Institut du Cerveau – ICM sont en première ligne de ce développement, qui constitue un axe stratégique majeur.

Ce modèle pourra par la suite être dupliqué pour comprendre et permettre de traiter d’autres affections neurodégénératives comme la maladie de Parkinson, la maladie de Huntington ou encore les démences fronto-temporales, qui sont également des sujets de recherche pour l’Institut du Cerveau – ICM.